23 septembre 2006
Le blog est-il soluble dans la thèse ?
J'entends dire, ici ou là, "alors ça avance ton blog ?", "c'est quand ton prochain post ?" (oui, le monde du blog dispose lui aussi de son propre vocabulaire, imprégné d'anglicismes comme il se doit). Las ! ces terribles interrogations sont venues s'ajouter aux non moins angoissantes "et ta thèse elle avance ?", "tu écris beaucoup en ce moment ?" - douloureuses mais pourtant nécessaires puisqu'il s'agit d'une marque d'attention de mes gentils amis (n'hésitez pas à continuer à me le demander, je ne veux vexer personne), ou de l'entrée en matière de la conversation de deux doctorants qui se rencontrent. Une sorte de code, de mot de passe finalement, pour se reconnaître dans le monde hostile de la recherche.
Bref ! J'ai eu l'idée géniale (on ne me refera pas) de commencer un blog dans une période particulièrement chargée : je dois rendre à ma directrice de recherches un petit tas de 200 pages (c'est censé parler de mon sujet de thèse) dans une dizaine de jours ! Vous me direz qu'au bout de ces années, les 200 pages je devrais les avoir ! Oui, mais il faut que ce soit 200 pages bien rédigées, qui se tiennent, qui puissent rendre compte de l'avancement de votre travail, de l'intérêt de vos problématiques (le mot préféré du thésard, utilisable dans tous les sens du terme), de la pertinence de votre pensée et de vos analyses.... et surtout on a été prévenus moins d'un mois avant l'échéance. Vous imaginez la pression... Heureusement, notre ami à tous, le double interligne est là !
Vous aurez compris que dans ses premiers temps d'existence, mon blog sera alimenté au compte-goutte, mais je ferai de mon mieux pour l'entretenir : preuve de ma bonne volonté, j'écris ces lignes en ce samedi matin, alors que je devrais déjà être en route (et même être arrivée), "le coeur léger et le bagage mince" - enfin mince, toujours accompagnée de L'Ibook, portable fidèle qui pèse quand même ses 2 kilos, à ma bibliothèque préférée...
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