6 décembre 2007
Quelques semaines dans la vie d'une thésarde...
On me demande, depuis la Haute-Marne, ce que je deviens. Alors je me dois de sortir de mon silence... voué à l'étude, à la rédaction "de cette maudite thèse" (phrase préférée du doctorant au bord de la crise de nerf), et au travail. Presque plus le temps de vous parler de choses et d'autres et cela risque de durer encore quelques mois. Mais j'essaierai de tenir bon et rester fidèle au blog et à vous mes quelques lecteurs égarés et égaillés à travers la France.
Comme je ne sors presque plus sans mon fidèle appareil numérique (en plus de l'iBook, tout ce petit monde commence à peser lourd), voici quelques photos glanées dans Paris qui vous parleront de moments fugaces qui embellissent le quotidien.
De grand matin, un samedi de fin novembre, en allant assister à une soutenance de thèse (et oui, j'en redemande, quand ce n'est pas la mienne c'est celle des autres), j'ai surpris ces baigneurs du bassin du jardin du Palais-Royal.
Ce soir là, après la fameuse soutenance et une après-midi de traduction d'espagnol, je partageais un très bon dîner italien (de vraies bonnes "paste") entre amies, je me sentais heureuse après une journée si remplie et fructueuse, en repassant par là :
Place Colette, maintes et maintes fois parcourue mais dont je ne me lasserai jamais
la Comédie française,
Juste à côté, sous les arcades du Conseil d'État, le Nemours, un de mes cafés parisiens préférés, que j'aimerais avoir le loisir de fréquenter davantage (ou plutôt de fréquenter tout court car je n'y suis allée que 2 ou 3 fois). Endroit stratégique où les parisiens se livrent à leur passion (que je partage) du "regarder le monde passer .... et donner son avis".
Un autre jour, scène impromptue typique du Paris post-grève et du "pédalons plus pour respirer mieux" : en tout cas un moyen de transporter les enfants rigolo et malin. Remarquez que le monsieur (qui n'était pas apparenté à la dame) ne profite pas de la situation...
Et les fêtes qui approchent dans tout ça, me direz-vous ?
J'y viens.
La grande nouveauté c'est ça :
Mieux en vrai, plus scintillant.
Et c'est là qu'on se surprend à être nostalgique : l'an dernier sans le savoir, nous voyions les guirlandes d'ampoules jaunes pour la dernière fois : la vision "générique de Champs-Élysées" (émission que les moins de 20 ans...) a disparu à jamais...
Pour ce qui est des vitrines des grands-magasins, le Printemps remporte la palme cette année. J'ai pu le constater un soir de grève puis un soir après un dîner viet-namien où il fut beaucoup question de Mexique...
Une chorale et un orchestre de chouettes parmi lesquelles figurait le sosie de Jean-Pierre C@ffe (ressemblance trouvée par Balibari)
[la photo générale ne veut pas passer, désolée !]
Plus loin, des oursons en goguette dévalisant des frigos pleins de délicieux cornets ou sandwichs au poisson :
Aux Galeries L., une certaine vision de la Belle et la (grosse) Bête.
Enfin, pour finir sur une note de Noël à l'ancienne, loin de la sophistication des précédentes vitrines, des images d'un magasin de jouets du passage Jouffroy :
Tout cela était animé bien sûr.
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