18 novembre 2007
Pendant la grève, la culture continue...
Hier, il en aurait fallu plus pour empêcher des mordus d'histoire de l'art de se retrouver pour la découverte d'une des plus grandes églises parisiennes.. en fait la plus grande après Notre-Dame... [et le Panthéon, autrement dit Sainte-Geneviève à l'origine].
Ceci grâce à une brillante et érudite visite organisée par la S*ociété f*rançaise d'A*rchéologie, vénérable et très vivante institution fondée en 1834, à laquelle vous pouvez tous adhérer, du moment que vous vous passionnez pour l'art, l'histoire, le patrimoine bâti, de toutes époques. Elle organise un cycle de conférence annuel (thème de cette année : les vitraux à travers les âges), des sorties de visite de monuments divers d'une journée, quelques jours ou une semaine lors du Congrès archéologique. Et elle publie le très fameux "B*ulletin monument@l", incontournable revue des historiens d'art (entre autres publications pointues dont les volumes du congrès archéologique tous les ans).
Si vous êtes intéressés, je vous renvoie au site que j'ai ajouté dans mes liens.
Bref, hier, un temps splendide, certes un peu frais, nous a permis de tout savoir, ou presque, sur l'histoire de l'église née à l'initiative de François Ier, où le petit Louis XIV fit sa première communion, où Lulli se maria et qui abrite le tombeau de Colbert.
Une église aux proportions et au plan directement issus de l'architecture gothique, mais au programme décoratif pleinement "à l'antique" du XVIè siècle renaissant. Édifice dont la construction dura fort longtemps, parce qu'à l'époque on n'expropriait pas les gens et on attendait de pouvoir racheter petit à petit les bâtiments préexistants pour les démolir et continuer la construction.
Donc, quelques images de cet impressionnant vaisseau planté au "ventre" de Paris, le quartier des anciennes halles.
Au bout d'une heure et demi de visite intérieure, on se rechauffe comme on peut en attendant de retrouver le chaud soleil du dehors :
Le tombeau de Colbert :
Devant la façade sud, cette oeuvre, dont à ma grande honte je ne connais pas l'auteur, qui pourra me renseigner ?
Pour finir, un clin d'oeil à une chanson de Juliette que j'adore : le Congrès des chérubins,
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