17 juin 2007
A voté... et va dépouiller
Je ne me plains pas souvent du temps, non, là-dessus, je suis assez philosophe, mais là, vraiment, comme après-midi morne, on ne peut pas faire mieux... j'avais bien décidé de travailler chez moi, et soleil ou pluie, peu importait, mais ce ciel invariablement gris et cette petite pluie qui tombe avec application m'ont poussé à chercher la moindre distraction. Je suis donc allée voter (5mn montre en main, le bureau de vote étant presque au pied de mon immeuble) et, soyons fou, j'ai accepté de participer au dépouillement. Je l'avais déjà fait il y a 2 ou 3 ans et c'était rigolo, ça me rappelait l'élection des délégués de classe.
Et puis, plus sérieusement, c'est émouvant de participer à cet acte si simple, ouvrir des enveloppes, faire des petits tas, mettre des bâtons dans des cases... qui est pourtant la base de notre système politique. Cela me ramène immanquablement à la démocratie athénienne que j'ai longuement étudié en 2è année d'histoire... j'avais même accepté un exposé sur Clisthène, dont les réformes avaient été une étape cruciale dans la mise en place de la démocratie. Quand je vous dis que je suis vieux jeu [cf billet précédent]... traverser la rue pour me retrouver dans l'isoloir me projette 25 ou 26 siècles en arrière.
Bref, je vais essayer de me concentrer de nouveau sur mon travail : le XIVè siècle, c'est beaucoup plus proche de nous.
A 17 h, le taux de participation du soleil à cette journée de fin de printemps était de 5 %, tout ce qu'on sait c'est qu'il faisait jour... Mais ne nous plaignons, pas, il y a des fois où je ne vois carrément plus la tour Eiffel (oui, le trait sombre au milieu, c'est elle !).
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